L’adolescence est une étape sensible du développement de la personnalité dont les enjeux peuvent être déterminants pour l’avenir. Période sensible parce que l’adolescent est rendu vulnérable par les effets physiques et psychiques de la puberté qui sexualisent et rendent conflictuels les liens avec son entourage et plus particulièrement ses parents. Il est obligé de trouver de nouvelles distances relationnelles et perd le cocon de l’enfance et pour une part l’appui naturel qu’il pouvait chercher et trouver facilement auprès des adultes. Poussé ainsi à établir de nouvelles distances affectives et à cheminer vers plus d’autonomie, il est tout naturellement conduit à s’interroger sur la solidité de ses acquis et de ses capacités.
Read moreTrouble dans la fonction alimentaire
La fonction alimentaire est une fonction vitale ; on ne peut vivre sans elle. Pourtant, certains êtres, à un moment donné de leur vie, se mettent dans une situation subjective de vouloir s’en passer. Ce faisant, ils s’inscrivent dans un processus d’autodestruction, en contrecarrant une fonction vitale.
Le trouble qui illustre le mieux le paradoxe que représente le trouble de la fonction alimentaire est l’anorexie-boulimie. Il convient tout de suite de remarquer – nous y reviendrons – que cette pathologie touche essentiellement des femmes – enfants, adolescentes et adultes. Cette prévalence absolue impose de s’interroger sur le rapport qu’entretient ce trouble avec la féminité.
Read moreDéficience intellectuelle et affections psychiatriques
Les affections psychiatriques associées à la déficience intellectuelle sont difficiles à discriminer dans la mesure où ce qui apparaît de façon dominante, ce sont l’ensemble des manifestations qualifiées de trouble du comportement. Il s’agira pas conséquent de différencier ce qui ressort de troubles liés à l’expression phénotypique du syndrome en cause dans l’affection, de manifestations pathologiques d’origine purement psychique.
Read morePour jouir il faut un corps
Pour jouir, il faut un corps, dit Lacan, mais de quel corps s’agit-il ?
Le corps sans le langage qui l’habite, c’est le « corps » au sens anglo-saxon qui désigne le cadavre, corps corruptible. C’est le langage qui en fait un corps, qui l’anime, c’est-à- dire qui lui donne une âme, anima. C’est un corps qui pense, un corps qui parle, mais aussi un corps qui jouit.
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